11: Le moulin
Le moulin d'en haut et son pont.
Le moulin fut construit par les religieuses du couvent du lieu de Longages.
Il était cité sur des manuscrits en 1320.
Les religieuses prenaient un septième du blé que l’on y venait moudre.
Il fut vendu à la révolution en bien national,et acquis par Monsieur Lacoste Martin habitant de
Toulouse qui le vendit par la suite à Monsieur Lateulère .
« Le pont du moulin toute une histoire »
Procès intenté par la commune du lieu de Longages à Monsieur Lateulère ( meunier ).
Le moulin était alimenté par une chaussée qui d’après le procès verbal
avait 60 pieds de largeur sur 25 pouces en dessous des terres voisines
ces eaux dérivées par un canal artificiel creusé de main d’homme.
Ce canal traversait le chemin public de Longages à Bérat
deux villages d’une antiquité et sur lequel
on s’était contenté de pratiquer un gué alors suffisant..
Le chemin n’était pratiqué qu’aux transports par bêtes de somme
déjà en 1777 le commerce prenait plus d’extension
la révolution de 1789 fut aussi une révolution industrielle qui augmenta
rapidement les besoins de la circulation.
1765 premiers secours du roi
(il s’agissait du redressement de la Louge ).
1780 (23 Mai) le procès verbal fut approuvé par l’assemblée
de l’assiette du diocèse de Rieux ainsi
que le devis des ouvrages d’un montant de 172400 livres.
1789 la révolution dut interrompre le cours des travaux.
Il y a prés d’un siècle que les administrations de la province
de la Guyenne et du Languedoc avaient
reconnus le principe que nous poursuivons aujourd’hui.
Archives Départementales de Toulouse du 18 juillet 2013 (côte 806) par SE
Pont sur la Louge
Sur la route départementale d’Auterive à Samatan
la municipalité Sarrans André- Pierre,en.
1831 :
Construction d’un pont en brique et bois,
sans lequel il était impossible de pratiquer le chemin.
D’un montant de 1400 frs.
1833:
La commune "craignant le danger qui existait au passage du pont établi sur la dite rivière".
Construit un "garde- fou" qui a coûté 225frs
Forêt de la Louge
« Labarthe » Longages
Un bois appelé Labarthe.
Propriété des religieuses du couvent.
« Vendu en bien national ».
72 arpents, estimé 25 516 livres (à Lacoste)
Une petite histoire trouvée sur les registres des délibérations de Longages
1790 : vol de bois à Labarthe.
Camin Bernard,officier municipal
nous sommes transporté dans le monastère
du lieu à la réquisition de Madame de Gensac (prieure)
du dit monastère à effet de procéder
à la recherche exacte du bois
qu' on avait volé à la forêt de Labarthe,
et après avoir visité toutes les maisons de la dite ville,
aurions trouvé chez le nommé Déjean (trois fagots)
chez Bidous quelques branches de vieux arbres .
26 Novembre 1790
Le règlement : de la commune du lieu de Longages
Proclamation de police,du maire et
des officiers municipaux de la ville de Longages ,
sur la réquisition de Monsieur
le maire de la commune.
1e Mai1790:nous Guillaume Théodore Campagne (Maire),
Vital fauché,Camin Bernard,Raynaud jean,Sauné André.
Nous faisons le droit à la défense de mener
ou garder aucunes espèces de bétail
dans les vignes pendant l'année en cours,
sous peine d'une amende de 5 livres .
Nous défendons à tous les cabaretiers
de donner à manger et à boire
aux habitants du village pendant «les offices divins»,
n'y après 8 heures du soir durant l'hiver,
n'y après 9 heures du soir durant l' été
sous peine d' une amende de 5 livres.
La Barthe au pont de Campariol
Le Rabe
Cours d’eau de 9 kms 620 il s'étend à "pébéian"
sur la commune de Marquefave, Longages, Noé
le Fauga, Lavernose- Lacasse et enfin St- Hilaire
ou il se jette dans la Louge
Le Ruisseau le Rabe « côté route »
Le Rabe : « seconde partie »
Tout au fond un petit pont de brique
les ménagères du lieu faisaient la lessive
Le Rabe
Vers sabatouse Monsieur Albisson à la pêche
La Sauveté ou "Sabatouse"
Propriété des religieuses
« vendue en bien national ».
Les pèlerins allant à st- Jacques de Compostelle
faisaient tout d'abord leurs dévotions
"à la Gleysette de sabatouse dédiée à St - Martin,
prenaient du repos à la Sauveté
et ensuite reprenaient le chemin pour rejoindre la pont romain situé à Lacasse
Pont de 50 francs !
pont de 50 francs:
1830:sur une route à grand trajet
une passerelle de bois enjambant la rivière la Louge"souvent emportée par les crues".
1832:La municipalité Sarrans André- Pierre fit construire un pont avec deux arches en brique,
d' un montant de 390 francs.
1841:Les crues étant de plus en plus importantes,à la demande de la mairie, l" agent voyer Bayard fit une étude,et présenta un devis .
Ce dernier proposa la construction d’une Nauze ( voir le plan ) d' un montant de 50 francs.
L’Histoire : 1841
Le chemin du Pas Bastère
(sur le plan napoléonien il est appelé "chemin du Pas baste" ou le pas de la Louge),
est un petit chemin de terre allant à la rivière la Louge,
vers une passerelle qui l’enjambe pour rejoindre la maison de Ségla.
A cet endroit le lescoure,petit cours d' eau ni trop long ni trop large
( alimenté par des souces à Ségla ) passe devant la maison Ducours,
se dirige vers Hibaleau le Besson, et va se jeter un peu plus loin dans la Louge.
Au même endroit, pour éviter les crues et les débordements,
il fut construit une Nauze dont le prix était de 50 francs .
Et de là l’histoire a retenu le nom "du pont de 50 francs
Archives départementales plan cadastral section F 8
1841
Plan de la Nauze de l'agent voyer bayard
Une nauze :
Large contre fossé profond servant de supplément au ruisseau voisin,
dans le cas d'une grand crue d'eau
1975
municipalité Lignier
Construction du pont sur la Louge
Ajouter un commentaire