4 : L'église Saint- André
L 'église Saint-André
Avant 1554:
Longages était partagé en deux paroisses
deux églises,deux curés.
Au centre Saint-André apôtre
(Elle fut agrandie de 1860 à1880)
Au nord du bourg Notre-Dame.
Ces deux églises étaient séparées par
une esplanade appartenant aux religieuses.
A la révolution le sieur Sarrans
acquéreur du Prieuré,et du couvent
démolit l’église du couvent.
Comme cette dernière en formait les deux côtés
la commune de crainte que cela ne nuise lui fit
un procès qui fut rendu en faveur de la commune
le 25 Pluviose An 13 «13 Mars 1807».
La commune réfute la prétention que manifeste
le même sieur Sarrans sur la dite église.
La commune a fait la réouverture de l’église
du culte le 15 Avril 1808,jour du rétablissement
de la religion catholique.
Pendant que le Beraben (Maire) du lieu
le surnommé Sarrans s’entendit avec lui
(soit qu’il eut un acte de vente,ou autre chose).
La dite église fut démolie.
L’orgue fut vendu en 1815 à l’église de
Notre-Dame de la Daurade (6000 frs.)
Pour construire le grand orgue,
Cet orgue fut construit en 1773
par un organiste Allemand
Goëdefroid Schismt .
Acquis par les religieuses pour la somme de:
12000frs.
L’autel,les balustrades et le pupitre
furent donnés à l’église St- André.
L'église Saint-André
"auparavant avait été achetée par le
Sieur Dazum et par douze propriétaires
moyennant la somme de 1200 frs).
L’intérieur de l’église st- André
sans caractère on y trouve des objets classés.
Un Lutrin
en fer forgé et tôle repoussée du XVIIIe.
Une grille de communion
En fer forgé XVIIIe
Un St-André statuette bois
sculpté et doré XVIIIe.
St-Blaise statuette bois
sculpté et doré XVIIIe .....
Inventaire des anciennes églises du lieu.
Les anciennes églises du lieu
Saint-André (au centre).
La chapelle du Prieuré (Notre-Dame).
L’église du Capdébat (couvent).
La chapelle Notre-Dame
de la rivière de la Louge
« démolie à la révolution ».
Reconstruite en 1876.
La Gleysette de Sabatouse
« dédiée à Saint- Martin ».
Eglise St- André.
(Suite) à l’intérieur vers 1930
Des fonts baptismaux de forme heptagonale
en pierre provenant de la chapelle du couvent.
Les sept tableaux muraux autour du maître autel
sont des reproductions des tableaux de l’église
de St- Germain des près et
peints par Hyppolite Flandrin.
Avant 1554:
Les plus importante était St- André et Notre- Dame
l’une au centre de l’agglomération et l’autre sur
les lieux même de l’actuelle elle était entourée
du cimetière « des petits enfants »
Plan de 1816 "archives de l'Archevêché"
Notre Dame du bourg était placée à l’extrémité nord du bourg.
On y arrivait par une petite esplanade
(à l'époque propriété de Monsieur Sarrans).
Les religieuses établies prés de cette église
en devenaient jouissantes par un acte passé
en 1514 et un autre en 1530.
Elles s’en trouvent gagées à laisser rentrer les fidèles
dans cette église,une fois l’An le jour de la fête Dieu..
Les religieuses s’engageaient en outre à faire
reconstruire l’église Saint-André,comme l’église
de Saint-Sulpice.
Mais si la chapelle fût rasée pour la construction
du prieuré.
La belle construction ne vit pas le jour
ce qui accru la défiance des Longagiens
face au couvent...
La visite épiscopale de 1634:
Trouve l'église St-André mal placée et inondable
et regrette la chapelle située sur la terrasse.
Plan de 1816: archives de l'Archevêché.
Saint-André avant la rénovation et son clocher mur.
Sans voute,possède deux chapelles.
" En noir l'ancienne,en rouge l'église rénovée"
Plan de 1816.
Elles étaient orientées comme le demande la rubrique
à l’entrée se trouvait le clocher
à l’extrémité opposée à la rue
pour arriver à l’église il fallait
longer le côté Nord .
La commune achète six pugnerées de terre
pour l’ouverture sur la rue des marchands
(rue de l’église).
1815 Abbé Houdin,fit transporter l’autel
au bas de l’église
Après son décès:
l’Abbé Dauric fit faire un plan pour donner
à l’église plus d’aisance,et de dignité
« les projets pieux de ce zélé pasteur »
ne purent aboutir.
L’abbé Malhomme qui succède à l’abbé Dauric
appelé au dioconat d’Auterive abandonna le projet .
Cependant vers 1841-1845 L’abbé Malhomme fit
construire les bas côtés sous la direction
de Mr Villeneuve "architecte"et pour cela
on démolit
«Plus de la moitié de l’église existante »
et à la place on bâtit les pilastres supportant
les arceaux surbaissés.
Suite la générosité des habitants,son successeur
l’Abbé Lallemand trouva dans la fabrique
quelques ressources pécuniaires
qu’il employa à construire
« à la Philibert Delorme »
projetée par son prédécesseur qui avait
demandé à se retirer .
L’abandon du clocher en ruine:
« semblait exiger d’une population croyante
et dévouée à la gloire de Dieu »
l’édification d’un nouveau clocher qui rencontrait
par la pureté des lignes et l’élévation de la tour
de la flèche,l’ Amour que le pasteur et les habitants
avaient pour la croix qui domine
la construction,et pour la religion entière
qui était le mobile de leur Œuvre
(la piété seule des fidèles avait fourni
aux dépenses qui furent grandes).
En ce moment la partie de l’église qui était
autrefois l’entrée Nord,et à laquelle on n’avait
apporté aucune modification et mal construite
exigeait certains travaux.
Le conseil de fabrique demande à Mr Exquié architecte"
qui avait dirigé les travaux du clocher" un plan.
Le plan fut accepté et approuvé par le conseil municipal
la piété des paroissiens fournit seule l’argent nécessaire
des dépenses,l’adjudication fut donnée le
14 Février 1879,et la cérémonie de la première pierre
eut lieu le 11 Mai 1879.
La population a été satisfaite,malgré les nombreux
défauts et la malformation des travaux.
1881-1882 :
l’église était terminée
la construction fermée par les vitraux
les offices pouvaient être célébrés.
1883 : le sculpteur peut placer la chaire
en pierre sculptée avec l’escalier tournant.
1883:en Mai trois tableaux peints à Paris.
La Natalité,l’Adoration des mages
et le crucifiement " laissant place "aux autres.
1883:14 mai le cardinal d’Espres
Archevêque de Toulouse voulut donner à la population
un haut témoignage de satisfaction pour les sacrifices
qu’ils avaient dû s’imposer en venant consacrer l’église.
Reproduction des sept tableaux
(par le célèbre peintre Hyppolite Flandrin.)
La nativité.
Le sacrifice d’Abraham-Joseph vendu par ses frères.
Le Baptême de Jésus.
L’institution de l’Eucharistie.
Et le Crucifiement.
1889:l’église reçut un pavage blanc
et bleu en pierre de Roquefort.
L’église s’enrichit d’un beau confessionnal
du premier chemin de croix donné à la suite
d’une mission,par Monsieur de Sainte- Marie Achille
"propriétaire du château de la Tourette"
et fut béni par le père Marie- Antoine
des Capucins de Toulouse.
1900 : bénédiction de l’église par le curé St- Ginest Claude.
Les curés de Longages.
1643-1651:Dejean Pierre
1653 :Agenos
1762 :Varès
1763 :Projean
1786 :Idrac
Le curé Descadeillac curé est enseveli
à l’église St- André sous le vestibule
de l’ancien clocher.
1815 :Jean- Bernard Houdin
1825 : Dauric
1840-1845 : Malhomme
1851 : Lallemand
1871-1900 :St-Ginest Claude
1910-1914 :Bentajou
1914-1922 :Abadie Auguste
1922-1923 :Dejean
1933-1943 :Cuxac
1943-1945 : Pujol
1945-1950 :Testu
1950-1960 :Gérussi Louis
1960-1965 :Sarda
1965-1998 :Carrière (venant du Kef Tunisie)
1998-2003 :Koster Jean (Polonais)
2003-...... Brouard-Derval Daniel (Breton) 2014
1998-2003
La Gleysette de Sabatouse
Plan cadastral napoléonien 1832
L’Egleysette :
Chapelle dédiée à Saint- Martin de Sabatouse .
Certainement démolie à la révolution.
Cette chapelle se trouvait sur le chemin
de Saint-Jacques de- Compostelle.
Les pèlerins faisaient leurs dévotions
prenaient du repos à la sauveté (Sabatouse)
et repartaient rejoindre le pont romain
situé à Lacasse.
Cette chapelle était sur une pièce de
terre cadastrée en 1832-1835 appartenant à
Messieurs de Sainte- Marie Eparche
et Jean- François Frédéric.
Le midi:chemin de Longages à Muret
« sur le passage qui va à Sabatouse ».
Au couchant:les religieuses du couvent.
Notre Dame de la Louge
Notre- Dame de la rivière:
Historique de cette chapelle concernant
les églises de Longages avant la révolution
de 1793.
Il existait près du hameau de Castex
une chapelle de dévotion très aimée
des habitants qui n’ échappa pas à la
haine des démolisseurs de l’époque.
En 1664:
Me Daubié Bernard,notaire à la Louge au XVIIe
écrivait par testament les dernières volontés
de certains habitants.
Ils demandaient à être inhumés
au petit cimetière de Notre- Dame de la rivière.
Tradition orale:
Il est dit que vers 1760 un habitant du pays
au moment d'être emporté par le courant d’une
Louge en crue implora à son aide les secours
de la Sainte Vierge Marie :
En reconnaissance et avec les témoins de ce fait .
Ils placèrent une statuette en bois sculptée dans
le creux d’un arbre dont le feuillage par la suite
resta vert toute l’année .
C’est cette même Statuette que l’on vénère encore aujourd’hui.
Me Daubié est né à Longages en 1604:
décèdera en1679.
Il sera inhumé au Bois- de-la -Pierre.
Notre Dame de la Louge
Pendant longtemps les catholiques sollicitèrent
la construction d’une nouvelle chapelle.
La divine providence voulut satisfaire ce pieu désir.
Deux habitants de Bérat ayant laissé par testament
l'un la somme de 500frs, l’autre Mr Gaubert
"décédé à Bordeaux "la somme de 1500frs
Ils donnèrent la première impulsion
La foi,la générosité des habitants
du lieu terminèrent cet élan.
la première pierre fut posée le premier dimanche
de mai 1876 par l’Abbé Claude St- Ginest .
Le premier Dimanche d’Octobre 1880, fête du St- Rosaire
la population en procession vint assister à la messe
la procession entre les villages de Longages et de Bérat.
La générosité de Madame du château de
la Linde dota la chapelle d’un autel de marbre blanc
et de la garniture,Mademoiselle Campagne anonyme
donna une statue de la vierge en grandeur naturelle
pour être placée au dessus de l’autel, ainsi que les appliques
( cette statue de la vierge pas très belle a été reléguée
vers 1960 dans un débarras de l’église St- André)
et l’on a replacé tout simplement la petite statuette
en bois sculpté et doré
"objet de vénération des fidèles pendant de longues années".
En 1950:
On y célèbre tous les jeudis de Mai une messe
la clôture se termine par une procession
aux flambeaux autour du hameau de Castex
« La coutume étant que les pâtissiers profitaient
de cette occasion pour vendre leurs gâteaux »
La chapelle fut rénovée par la municipalité DUFFAUT
les travaux réalisés par Mr Vacilotto Gilbert
« entrepreneur »
La vierge à la Padiole
Quartier de la Pradiole :
« LA PRADIOLE : suite de la Prade »
1876 le 14 Février :
Monsieur de Sainte-Marie Eparche Marie Hippolite
demande l’exécution d’une statue de la très
sainte-vierge à l’entrée du village,sur un
terrain vacant appartenant à la commune.
Mr et Mme Sarrans Hector "donnèrent "
la statue en bronze et la population paya
le socle et la grille qui l’entoure.
En 1965:
le maire Besset Octave, fit déplacer la statue
pour la construction d’un rond point.
"Pour l’anecdote"
La veille des plaisantins avaient accroché aux
bras de la statue une valise et un parapluie
En 2002:
La tête de la vierge fût volée, la municipalité Massarutto
la fit remplacée par une tête en résine.
En 2005:
La vierge fût remise à sa place initiale.
Enfin en 2013:
Elle a été repeinte par Mr Stéphane Bottarel,employé municipal.
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