3: Le Cap débat (quartier)
Le cap debat
Le premier quartier de Longages
C’est donc à l’ombre du Prieuré naissant que les
populations sûres de trouver le pain par le travail et
la sécurité de leur famille par la présence du monastère :
La population nomade très nombreuse à cette époque
venant s’adjoindre à ces villages naissants attirée par
la sécurité qu’offrait le monastère,en ces temps troublés.
Les habitants dans les premiers temps vivaient
sous la dépendance de la supérieure investie
de l’autorité du seigneur.
Le village se développait et la réunion des habitants
en communauté avait crée pour eux des intérêts
communs aussi cherchaient-ils à s’assurer
certains droits et privilèges.
La lutte fût rude entre eux et la seigneuresse.
Les agglomérations naissantes avaient une municipalité
appelée communauté,plus tard "paroisse",elle se constitua
virtuellement quand elle nomma ses procureurs,plus tard
les consuls pour représenter la justice,et elle choisit
des gardes et ses pâtres.
Le village avait grandi sous l’influence de certains,
la prieure avait dû céder une partie de ses terres,
accorder un certain nombres de privilèges
et reconnaître certains droits.
Il y eut de nombreuses difficultés souvent très vives,
entre la seigneuresse et les habitants,qui étaient
représentés par les consuls, syndics, et autres agents.
Le capdebat
22 Octobre1914:
Réunion autour du garde-champêtre Lafitte Jean-Marie.
A droite:
le poids public: Construit par la municipalité
Latou Dominique en 1898.
Le poids public :
A été tenu de nombreuses années par mademoiselle
Marie-Claire Naves,cette bascule servait à peser
les cochons,les bœufs,la paille,le fourrage,le grain ,etc etc..
An X ,15ejour de pluviose (1800-1801):
la mairie fait l’acquisition d’un nouveau public poids
de 100frs,à la halle ancienne.
A droite: L’orangerie dans le parc du château du docteur Fort.
La place du clocher
1829:
L’esplanade du Capdebat avec les six ormeaux "rabougris".
A gauche:
la forge des religieuses de 1717 vendue en bien national.
Les personnes devant les grands-parents d’Adeline Dejean.
Le capdebat
1830:
Municipalité Sarrans André-Pierre :
Dans le budget il est prévu que les six ormeaux
de l’esplanade du Capdebat,prés de l’église sont
des arbres "rabougris"
qu’ils soient remplacés par des platanes.
En 1720 :
il y avait 30 maisons dans ce quartier,
ensuite un peu plus tard de nouveaux habitants
construisent au quartier de Campan.
Les sept cimetières de Longages
Le cimetière paroissial du Capdebat :
Certainement le plus ancien à l’arrivée du monastère.
Les sépultures se firent jusqu’en 1883 et certaines
jusqu’en 1900.
"Sauf sur une période de trente ans vers 1763-1793
ou les morts de Longages furent inhumés à Noé".
Le second cimetière :
Le Brouilh,une pointe de deux,pugnerées neuf ares
quarante trois centiares propriété de la métairie
du Prieuré « bien national », situé entre le chemin
de Bérat et le chemin vieux de Bérat
( qui sur le plan napoléonien était le chemin
de Baudéan jusqu’à la croix de la mission)
( érigée en 1949 )
Il fût utilisé pour les périodes de fortes mortalités
des habitants vers 1310,périodes de disette et
de peste noire 1346-1347.
Afin d’enterrer ses pauvres gens comme des pestiférés
au Brouilh loin du village.
Vers 1654 d’après les écrits de Me Daubié notaire
royal de la ville de Longages,par des testaments
les dernières volontés des défunts,les sépultures pouvaient
être célébrées dans d’autres cimetières,ou d’autres lieux.
Le cimetière de Brouilh
Le troisième cimetière:
Celui de l’église Saint-André (église actuelle).
Le quatrième cimetière:
Celui de Notre-Dame du dessus,situé à l’emplacement
de l’actuel Prieuré vers 1530.
Le cinquième cimetière:
Celui de Notre-Dame de la rivière de la Louge
situé sur la route de Bérat à l’emplacement
du chemin du Bois de la pierre.
Le sixième cimetière:
Celui des religieuses du couvent,situé en dehors
de la clôture du monastère,entre le chemin
de las côtes de la tuilerie d’en haut.
Le septième cimetière:
Le cimetière actuel situé chemin de Muret.
L’an 1861 le 10 Novembre:
Le conseil municipal de monsieur de Sainte-Marie
décide qu’il y a urgence pour la commune de changer
le cimetière de place après en avoir délibéré.
Le conseil :
Considérant que le cimetière actuel du Capdebat
est placé dans l’intérieur du village et par cela
est nuisible à la salubrité publique.
Considérant qu’il est actuellement trop petit pour
suffire aux nécessités de la commune.
Considérant que par le grand nombre des corps
réunis dans ce petit espace,le terrain encombré
se trouve presque partout exhaussé au dessus des murs
de clôture et que par cela les ensevelissements ne se
trouvent plus enterrés mais dans un amas d’ossements.
Pour ces motifs le conseil municipal vote pour que
le cimetière soit porté hors du village,et agrandi
suivant les besoins de la commune.
Le maire et son conseil.
Les travaux au cimetière
En 1880:
Achat par la commune du terrain pour le nouveau
cimetière terrain appartenant à Madame
Pech Bertrande et à Vve Pech née Fabié
« succession Rigail » 55056 ares.
L’abbé Claude Saint-Ginestes a inauguré le cimetière.
En 1887 le 30 juin:
Mise en place de la croix,des clôtures
des allées 12783frs46.
En 1887 le 25 Juillet:
Entrée du cimetière,construction du portail
serrure, plâtre et charpente.
13.778frs82 (Cazagne architecte à Toulouse).
En 2013:
Le portail fût rénové et repeint par
Monsieur Bouffil «employé municipal ».
En 1921:
Le 4 Juin construction au cimetière du
monument aux morts maçon Carsalade Prosper
architecte statuaire Grandmaison Nicolas.
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