34:La Prade 1789
1789
LONGAGES
A
LA PRADE
* Les textes sont écrits comme ils l'étaient
sur les registres des délibérations*
Un lotissement communal à la Prade.
Les pauvres s'installent sur le dessus de la "Prade".
Requête adressée à Monsieur l'intendant
(uniquement à ceux qui n'ont pas de maison).
"Qu'il y a plusieurs pauvres habitants dans l'endroit
utiles et nécessaires pour la culture de la terre
et d'autres travaux,qui se font dans la présente
commune tous les ans"
Qui se sont plaints et nous ont dit qu'ils ne
possédaient (d'aucune maison) dans le présent lieu
pour leur servir (d'asile)et pouvoir se mettre à l'abri
des évènements(du temps) et qu'il ne leur était même
pas possible de pouvoir en trouver ou louer
attendu qu'il n'y a point dans le présent lieu.
Il se trouve quelque petit local propre à cet effet
cela n'est que sous une rente exorbitante et
dont ils ont à peine le pouvoir de satisfaire
attendu que la communauté à un petit local
attenant au village.
Que ce n'est pas susceptible qu'aucune
"construction" de petites
"Mézonnettes pour leur habitanage".
Et que l'on appelle le dessus de la "Prade"
dont les pauvres habitants vous prient de leur bailler
à chacun deux un peu de terrain, qu'ils prendraient
sous une rente arbitraire.
Qu'il plait à la communauté de fixer
(afin de bâtir une petite maison pour leur servir d'habitation).
Sur quoi l'assemblée a délibéré,qu'attendu
avec le lopin de la terre qui se trouve sur
la "Prade" n'est point considérable
elle en fera la répartition en faveur de ceux
seulement (qui n'ont pas de maison à la charge
pour eux de la bâtir dans le délai fixé
par la communauté,comme aussi
d'en payer la charge).
Ont signé ceux qui ont su.
Clergues,Latou,Lambert,Rigail,Lambic,
Boué,Panifous,Camin,Dumons,Méric
Delhom,Roquabert.
1790
26 novembre
Proclamation de police des sieurs maires et officiers
municipaux de la ville de Longages,sur la réquisition
de Messieurs les procureurs de la commune.
Nous Guillaume Théodore Campagne (Maire)
Vital Fauché,Bernard Camin,Pierre Fort,André Sauné.
Nous faisons le droit à la défense,à l'avenir de
mener,ou de garder "aucunes espèces de bétail
dans les vignes pendant l'année en cours sous peine
d'une amende de 5 livres".
de garder les moutons, les brebis, cochons,chèvres
dans la prairie 5 livres.
Nous défendons à tous les cabaretiers de donner
à boire ni a manger aux habitants du village
pendant les offices divins,ni après huit heures
du soir pendant l'hiver,ni après neuf heures du
soir pendant l'été.
1790
Forêt de Labarthe
Carte du diocèse de Rieux.
Dans le haut moyen âge la forêt de la Barthe
était immense,touchant la forêt de Bouconne
à Colomiers.
A la révolution elle n'était que de 75 arpents
et le monastère de Longages en était propriétaire
source de richesses pour:
Les religieuses,pour les habitants "pour son bois"
source de contestations et luttes judiciaires.
1790
Vols de bois à la forêt de la Barthe.
Bernard Camin,officier municipal.
Ce jour nous sommes transportés dans le monastère
du lieu de Longages à la réquisition de la prieure
Madame de Gensac du dit monastère,à l'effet
de procéder à la recherche exacte du bois
qu'on avait volé à la Barthe à raison et après avoir
fouillé toutes les maisons du dit village,aurions trouvé
chez le nommé Dejean trois fagots,chez Bidous
quelques branches de vieux arbres,chez Saintonge
deux fagots,chez Dalby Michel trois fagots.
La forêt de la Barthe et la rivière la Louge
carte du diocèse de Rieux.
Colbert:Entreprit de les reformer en la mettant
sous le régime de l'état,à la vente des biens religieux.
Elle était estimée à 25983 livres,alors que la
métairie de Sabatouse était estimée à 10384 livres.
La rivière la Louge.
Elle prend sa source au plateau de Lannemezan
sur la commune de Villeneuve-Lécussan.
Elle se jette à Muret.
La Louge fait 100 kms.
Au XII 29 Messidor et le premier de l'empire français.
Empoisonnement ou enivrement
des poissons dans la Louge.
1791
Des réparations urgentes,à la maison presbytérale
à la place publique de la mairie.
Les Sieurs consuls font faire un devis de 525 livres.
Quelques tarifs pour 1791:
Pour chacun des officiers municipaux 35 livres.
Pour le procureur de la commune 45 livres.
Pour le secrétaire greffier(vu le grand travail)
que cette charge donne aujourd'hui 120 livres.
Pour le valet du village,pour le régent 300 livres.
1793
Pour monter l'horloge de la halle 10 livres.
Pour le carillonneur 30 livres.
1806
Un peu d'histoire du lieu de
Longages
En primaire Théodore Niel "maire" démissionne.
(Théodore Niel est né à Longages en 1757 au Brouil)
décède à Muret en 1837.
Il est l'oncle du Maréchal Adolphe Niel né à Muret.
Guillaume Théodore Campagne lui succède
Léon Laperche"adjoint" Franc-maçon.
C'est la proclamation de l'empire et le
rétablissement de la religion qui provoque
une fête.
Le premier poste de garde champêtre
Le maire d'école est "le jacobin"
1809 "Le franc maçon"Jacques Camin sera
nommé par le préfet au conseil de fabrique
tout l'empire est occupé par l'affaire
de l'église.
1814: le 22 mai,le maire Marguerit Bénaben et
le conseil municipal fêtent le retour de la royauté
puis aucune note sur les 100 jours.
Le 16 Août la municipalité est maintenue
preuve de son choix légitimiste.
La halle que l'on avait oubliée depuis 1789
fait à nouveau parler d'elle.
Elle menace toujours "ruine depuis 1620"
1826: maître James et son épouse font la classe.
1830
Suite à la révolution de juillet le préfet
nomme la nouvelle
Municipalité libérale.
Sarrans André Pierre 33 ans "jeune maire"
Fort Emmanuel 32 ans adjoint né au Besson
"franc maçon"
Laperche Géraud " à las Bourdettes"
franc maçon
1837
Voit sous la volonté de Guizot la création
de l'école primaire de filles.
1838
L'on achète une nouvelle maison pour l'école
primaire de filles.
? (ou Mystère).
"10 élèves y sont reçues gratuitement"
Carcas est l'instituteur.
" Il fait froid c'est l'hiver,l'on achète un poêle en tôle".
1848.
La révolution est venue à Longages:
Où les termes
"République et citoyens réapparaissent".
De Sainte-Marie Frédéric François Honoré né
en 1788 au château.
Est élu maire "Sarrans André Pierre reste au conseil"
Frédéric de Sainte-Marie (est le contraire de son père
de Sainte-Marie Jean Eparche né à Lézat en 1733).
"Fermement républicain"
acquéreur du château vers 1784.
Frédéric de Sainte-Marie démissionne
pour laisser sa place à son fils de Sainte-Marie
Eparche Marie Hyppolite né à Longages en 1824.
FORT À L'AISE AVEC L'EMPIRE
Il va fêter la naissance du premier héritier.
L'an 1856 le 23 Mars.
Les membres du conseil municipal de la commune de
Longages autorisé par Monsieur le sous-préfet de Muret
se sont réunis avec empressement et ont voté à l'unanimité
l'adresse suivante à sa majesté l'Empereur Napoléon III
pour le féliciter de l'heureuse naissance du prince Impérial.
Cette adresse sera inscrite sur le cahier des délibérations.
1856:
La commune est très pauvre.
1863
Septembre la guerre est là
l'empire est déchu
le conseil est révoqué.
Le citoyen Sarrans Gustave devient
Président de la commission républicaine.
Il est prélevé des fonds pour la défense nationale
ou taxes les plus imposées.
1871
Mai: Les élections ramènent la droite au pouvoir
de Sainte-Marie Eparche Marie Hyppolite est
un nouveau maire élu.
1872.
On répare le Presbytère.
1875.
Une statue de la vierge:
est érigée sur le terrain de la
"pradiole à la vierge"
1875.
D'importants travaux.
Au cœur et à la reconstruction de la chapelle
de la Louge à Castex.
1880.
Le nouveau cimetière est inauguré.
1884.
Il est question de la ligne du chemin de fer
Carbonne à la Bastide de Sérou.
1892.
Voit l'entrée des radicaux à la mairie.
Dominique Latou est le "nouveau maire".
Commentaires
-
- 1. Tejedor Le 06/04/2020
Bonjour,
Encore bravo à vous car j'adore ce travail énorme que vous faites sur Longages.
À bientôt
Didier
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