30: Construction du Clocher 1854
Construction du clocher de
l'église saint-André.
19 Novembre 1854.
1854
Le 19 novembre:
Chez Me Loupiac notaire à Lavernose
par un acte un emprunt de 110 frs.
Frais pour la construction payés à:
Le 19-11⇒ François Latou de Noé
160 comportes de sable : 16 frs.
Le 25-11⇒ Moutet pour journées de transport
de cailloux et de sable: 85 frs.
Le 04-02⇒ Charles Méric "tuilier" à Noé
5030 briques et 750 tuiles canal: 528,50 frs.
Le 20-03⇒ Jacques Anglade "tailleur de pierres"
un 1e acompte 300 frs.
Le 26-03⇒ Pierre Ferment 'briquetier"
à Lacasse 6000 briques 660 frs.
Le 05-04⇒ Moutet 100 quintaux de chaux 105 frs.
Le 06-04⇒ Jacques Delhom 60 quintaux de chaux 80 frs.
Le 15-04⇒ Icart et Lapeyre huit journées de travail 16 frs
àCarsalade "ainé" maçon 163,60 frs
à Anturville "maçon de Noé" 33,10 frs
A Brocas et autres 36,50 frs à Roquabert "roulier" 30 frs.
Le 30-04⇒ Aux manœuvriers 34,25 frs,un second acompte
à Jacques Anglade 150 frs, payé à Carsalade pour journées
de travail "maçons et manœuvriers 2994,50 frs.
1e Mars 1855
Premier jour de la construction du clocher.
Compte du nombre de journées "faittes".
pour la construction du clocher par
Guillaume Carsalade "aîné"maçon
Compte détaillé des dépenses
pour le clocher:
1855: 1e campagne 6.904,45 frs.
1856: 2e campagne 2497,55 frs.
1857: 3e campagne 981,03 frs.
1858: 4e campagne 741,85 frs.
1859: 5e campagne 1054,95 frs.
Remboursement des intérêts
Campagnes: 1860/1861/1862/1863.
L'abandon du clocher en ruine semblait exiger d'une population
"croyante et dévouée à la gloire de Dieu"
l'édification d'un nouveau clocher,qui rencontrait par la
pureté de ses lignes et l'élévation de la tour, de la fléche
"l'amour que le pasteur et les habitants"
avaient pour leur croix qui domine la construction
et pour la religion entière qui était le
MOBILE DE LEUR ŒUVRE.
La piété seule des fidèles avait fourni aux
dépenses qui furent "assez grandes"
En ce moment la partie de l'église qui était
"autrefois"l'entrée Nord.
Pour y accéder il fallait emprunter une petite ruelle.
Cette partie d'église à laquelle on n'avait apporté aucune
modification, mal construite, exigeait certains travaux.
Le conseil de fabrique de la paroisse se trouvait réuni à
la sacristie.Il demanda à Monsieur Exquié architecte (qui
avait dirigé les travaux) du clocher un plan.Le plan fut
accepté et approuvé par le conseil municipal et le préfet
de la Hte-Garonne.La piété des paroissiens fournit seule
l'argent nécessaire aux dépenses.L'adjudication fut donnée
le 14 février 1879 et la cérémonie de la
1e pierre eut lieu le 11 mai 1879.
Il avait été construit une cloison double entre
les parties à reconstruire aux marches de
l'autel et à la partie à conserver et dans
cette dernière s'est construit l'escalier.
Le 18 juin 1880:
Les exercices du culte ont pris possession du nouvel
édifice "orné de vitraux" don aussi les fidèles.
La population a été satisfaite malgré:
Les nombreux défauts et la malformation
glissée dans l'exécution des travaux.
Elle demande de mettre en harmonie:
l'ancien édifice et le nouveau
demande rationnelle et légitime des deux
constructions qui étaients disparates.
Le Conseil Général vota une somme de 3000frs
le gouvernement alloua la même somme
la paroisse s'engagea à fournir la même.
1883:
Le sculpteur peut placer la chaire en pierre
avec l'escalier tournant.
1883
Le 1e chemin de croix
Donné à la suite d'une mission par
Monsieur de Sainte-Marie Achille
(propriétaire du château de la Tourette)
et béni par le père Marie Antoine
des Capucins de Toulouse.
Procés verbal d'érection du chemin de croix.
1883 Mai:
La piété certaine de quelques paroissiens a bien
voulu compléter le sanctuaire en donnant les
fonds nécessaires pour l'achat de trois tableaux
peints à Paris.
(reproduction du célèbre Hyppolite Flandrin).
La nativité.
l'adoration des rois mages.
le crucifiement.
1889
L'église reçoit un pavage blanc et bleu
en pierre de Roquefort.
1891
L'église s'enrichit d'un beau
confessionnal "neuf "
1970
L'Abbé Carrière remplacera le bénitier servant
de fonts Baptismaux par celui de l'ancienne
église du couvent.
Si l'orgue du monastère fut vendu à notre dame de la
Daurade pour 6000frs
Le lutrin en fer forgé fut rendu par
Monsieur Sarrans à la paroisse Saint-André.
La grille en fer forgé
de l'avant-chœur en tôle repoussée
datant du XVIIIe,ayant pris une autre
direction:
En effet par les soins de la "dernière prieure"
Madame de la Tour de Noé.
Cette grille fut transportée en 1830 à
l'Abbaye de Boulaur (Gers)
Placée en haut de la tribune.
" mais étant trop étroite"
a dû être élargie.
Ce travail fut accompli par un ouvrier
de Gimont (Gers)nommé "Montespan"
coûta 530 francs.
Les parties ajoutées portent "en effet"
le monogramme de Renée de la tour.
(ce renseignement est dans l'histoire de l'ordre de
Fontevrault par les religieuses de Saint-Maur de
Fontevrault de Boulaur)
Elles s'étaient exilées à Verra de Navarre (Espagne).
2e partie, 3e volume année 1915.
Saint-André.
La paroisse et son église:
Sont déjà consacrées à Saint-André en 1260.
(Il restera le saint votif de la paroisse).
La même année la prieure s'engage à y donner des
messes en mémoire du Comte Bernard de Comminges
"qui y possède un autel voué à Notre-Dame".
En 1634:
La visite épiscopale trouve l'église Saint-André
mal placée et inondable et regrette la chapelle
du Cap-débat située sur la terrasse.
1688: 20 Août
Non seulement l'église était inondée
mais aussi à certaines périodes le
cimetière du Cap débat l'était aussi.
Saint-André:pose beaucoup de problèmes
Il est dans un tel état de délabrement complet.
Les murs mal construits n'ayant à peine
que 4 à 5 mètres de hauteur,sans voûte
possédant deux chapelles.
L'une vouée à Notre-Dame du rosaire
l'autre à Saint-Blaise.
En 1790.
Le banc consulaire de l'église de quatre places
est allongé par deux autres places.
Acte de rachat de l'église Saint-André.
le 22 novembre 1813.
L'acte passé devant Maître Théodore Abolin
"avocat notaire impérial"
Par lequel le maire de Longages Marguerite Benaben
"propriétaire"assisté des Sieurs:
Jean-Baptiste Houdin: propriétaire
Jean Boué:propriétaire
Jean Idrac: charpentier
Louis Fauché: presseur d'huile
Louis Daresi: cultivateur
Jean Méras: faiseur de levrauts
Pierre Lavergne: cultivateur
Pierre Patte: boucher
Emmanuel Babard: boulanger
François Latou: propriétaire
Tous habitants du même lieu de Longages
dûment autorisés par le conseil.
Le Sieur Jean-François, Raymond Dazum
négociant habitant du même lieu de Longages.
Ce dernier avait acheté Saint-André
(devenu un entrepôt à grains)
pour un montant de:
Douze cent francs.....
L'ancienne église paroissiale estimée:
à quatre mille cent francs est confirmée.
Elle redeviendra église paroissiale en 1813.
Après un long et douloureux procès de 1793 à 1811
entre la commune et le Sieur Sarrans.
Il est préciser que dans cette même période un
accord trouvé avec Monsieur Sarrans Bernard
permet le transfert du mobilier de l'église du
couvent à celle de Saint-André:
Autel,Chaire,horloge,retable,tableau
cloche de l'église du couvent
"rendu par Mr Sarrans Bernard".
L'An 1742 le 10 septembre a été bénite une
cloche de la paroisse "pesant 200kl" dont je,
curé"sousigne" été parrain avec très dévote Dame
Thérèse Silvie de Bastave,prieure seigneuresse
du présent lieu.
Une grille de communion en fer forgé datant du XVIIIe
(carrellement 6000 briques)boiseries,12 stalles
pierres diverses entières...
Un retour à l'église Saint-André.
Les fonts baptismaux
(plaqués au porche Gothique)
Les fonts baptismaux,en pierre de forme heptagonale
proviennent certainement de Notre-Dame.
En 1962 ils seront placés dans l'église Saint-André
par l'abbé Carrière.
Porche gothique
Fin XIIIe début XIVe
(Conservé de nos jours et en provenance certainement
de Notre-Dame est plaqué au mur Ouest de l'édifice
Saint-André).
Cette Vierge grandeur nature
"don anonyme"
de Mademoiselle Campagne en 1876
à la chapelle de Notre-Dame de la Louge
(n'étant pas très belle):
en 1960 a été reléguée dans un local
de débarras de l'église ST-André.
Elle a été remplacée par l'ancienne petite
statuette en bois sculpté et doré.
Objet de vénération des fidèles pendant
de longues années lors de la procession
entre les villages de Longages et Bérat.
Saint Expédit:
" lui aussi oublié dans un coin"
et pourtant.
Il dénoue les affaires embrouillées:
gagner les procès douteux,à accélérer
les "dénouements"qui tardent à se concrétiser.
Il est le patron des écoliers et de la jeunesse.
Sur la tribune: à gauche un petit orgue
Tous les dimanches Alma Lamouroux jouait du
petit orgue aux offices de l'église ST-André.
Sainte Thérèse reconnaissance de:
Monsieur et Madame Semama
(après la seconde guerre mondiale).
Résidant chez leur belle sœur et sœur
au château de la Linde. Monsieur Semama
étant juif remercia la sainte, eut une immense
reconnaissance à la population Longagienne
pour son silence.
Don de Monsieur et Madame Albisson:
(Lors du décès de leur fils André,décédé de la
fièvre typhoïde à l'âge de 20 ans).
Un chasublier.
Un très beau meuble de sacristie.
Une statuette:
Don de Madame Séverin Fort à Monsieur Jules Espinette.
Vierge à l'enfant:
Abbaye de Montserrat établie sur un site
impressionnant,juché sur un pic.
La montagne sciée,Montserrat au sud de Barcelone.
Cette abbaye catalane possédait une maison en
comminges.
"La casa de Cazères"
très populaire dans la région. (bien avant Lourdes).
qui n'existait pas à l'époque.
De là partaient des quêteurs,qui en contre partie
des dons remettaient des croix,des médailles,des
chapelets.
Le clocher et ses trois cloches.
1e cloche:
Parrain:père Martin visiteur de Gascogne
curé du lieu, confesseur de la révèrente mère
Hunaut Marie-Anne qui en était la marraine en 1778.
2e cloche au levant 1856:
Parrain: Garigues Pierre.
Marraine: Garrigues peyonne née Brocas.
3e cloche au couchant 1856:
don de Madame Sarrans Née Gaubert
Parrain:Sarrans Hector
Marraine: Sarrans Mathilde.
Les trois cloches se trouvaient au clocher mur
"primitif "
L'histoire se trouve chapitre 16 du site.
"Les cloches de Longages".
L'histoire d'une petite clochette.
Une clochette d'annonce en bronze
"dite du visiteur"
collection privée.
Clochette de l'ermitage de Madame
de Condé Abbaye de Fontevrault.
(Lors de son acquisition) la clochette était modifiée
au niveau de la fixation,sa poignée d'origine avait
disparu remplacée par une poignée de préhension
constituée d'une pointe d'obus de la guerre 14/18).
Cette clochette a dû appartenir à Marie-Eléonore
de Bourbon Condé (1690-1760).
Faite religieuse en 1706 à l'âge de 16 ans
à l'abbaye royale de Fontevrault en Anjou.
Fille de Louis III de Bourbon Condé "prince de Condé"
(1668-1710) et de Louise-Françoise de Bourbon.
" Dite Mademoiselle de Nantes".
Fille illégitime de Louis XIV et de madame de Montespan.
En raison de la situation géographique de la
découverte de cette clochette.
A t'elle été offerte à une religieuse ou à la prieure
du couvent de Longages ????
Porte du couvent.
Les prieurs du couvent de Longages.
1181:Pierre Albliqua.
1228:Pierre Arnaud.
1243: Frère Olivier.
1260:Raymond de Falgar (prieur).
et Pierre de Falgar (père).
1281:Vital d'Escalar.
1310:Etienne Rossi.
1524:Tardif.
1654: trois frères.
Prieurs ayant résidé au "prieuré".
1670: Etienne Legris,prieur,vicaire général de Gascogne
père Calot confesseur,Nicolas Blondeau,frère.
1700: Huit frères et un confesseur
1790: Louis Favereau,aumônier.
1849 démolition du clocher primitif.
Quelques photos de l'intérieur de
St-André
Le maître-autel en marbre des Pyrénées
La vierge en adoration devant le sacré cœur XVIIIe
La sainte famille XVIIIe
La vierge et le rosaire XVIIIe
Ancien Carrelage de pierre de Belbèze
de l'ancienne église du couvent
Ensemble de cinq stalles.
Le lutrin en fer forgé et tôle repoussée
"les trois faces du pied sont décorés de
motifs identiques.
Un blason avec fleurs de lys occupait la
position centrale.
Il n'en reste pratiquement rien ayant été
martelé à la révolution.
Commentaires
-
- 1. Besset Martine Le 18/09/2019
BRAVO pour votre travail ..... on apprend beaucoup sur Longages
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