40: De vignes en vignes
De vignes en vignes.
1885
Le vignoble Longagien
La vigne occupait une place de choix dans l'exploitation.
Tout n'était que vignes et le village
vivait de cette culture.
1881
Le recensement de 1881 a donné une
population de 1087 habitants.
Cette augmentation est due à l'arrivée
de certaines familles qui se sont fixées dans
la commune,car l'extension de la culture de
la vigne assure des salaires assez
rémunérateurs et évite le chômage.
1885
La culture principale.
1200 hectares y sont consacrés.
800 hectares sont en pleine production.
400 hectares nouvellement plantés.
Toute la plaine est en culture.
Le mode de culture
Le mode de culture de la vigne
est très varié à Longages.
Il est subordonné.
Quant à la taille, à la nature du sol
à la qualité du plant.
Au savoir faire de chacun et aux
soins qu'on donne aux sujets.
Il n'y a que la manière de planter.
Le labourage et le déchaussage.
Le phylloxéra fut la perte du vignoble.
Les beaux jours et les belles espérances des
propriètaires sont à la veille de disparaitre.
Le phylloxera a fait son apparition.
1937
Le vignoble était de 475 hectares.
1973
Le vignoble avait diminué de moitié
ensuite les décisions d'arrachage furent
petit à petit la perte du vignoble.
Les vendanges.
Les vendangeurs venaient de l'Ariège
(Il y avait aussi des Longagiens)
La fin de la journée après un bon repas,
se terminait par des animations.
Un soir cinéma au foyer du Rabé
Le lendemain soir bal sur la place publique
Le raisin était transporté à la cave coopérative
Capens-Longages Noé construite en 1939.
Ensuite la vendange pressée prenait
le cheminde la distillerie BESSET.
Une histoire de famille créée par
Jean-Pierre Besset.
Son fils Alfred
développe l'entreprise vers 1930.
Octave et Jean ses petits fils ont
continué à la distillerie.
Commentaires
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- 1. Bibes Maryse Le 11/04/2021
Super ! De très bons souvenirs, nous participions aux vendanges à notre niveau car nous étions des enfants.Auguste Aurillac, Clamens, Mr Beauchard nous portaient dans les comportés pleines de raisins. Il y avait aussi le "moutage". On écrasait le raisin sur le visage de certains vendangeurs. Mais notre plus grande attraction était d'entrée dans la comporte et de tasser avec nos pieds le raisin.
Le clou de la soirée le repas. Nos oreilles chastes ne comprenaient pas toujours les galegedes, quand elles devenaient trop crues, c'était l'heure d'aller au lit.
Que de joies ces vendanges !
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